HIVER 2017

Me voici donc à mon dernier défi culturel comme étudiante… En fait, comme cette dernière session est plus qu'intensive et que le stage qui arrive à grands pas sera fort exigeant, je me propose un défi culturel global ma future pratique plutôt qu'un réel défi culturel pour cet hiver. Ce n’est pas la fin, car je veux continuer de me proposer des défis culturels. Je veux surtout, malgré l’effervescence d’un début de carrière, prendre le temps de consommer de la culture et me forcer à aller vers de nouvelles formes d’arts que je connais moins comme la danse moderne et l’opéra par exemple.

 

J’espère pouvoir m’inspirer de tout ce qui m’entoure et prendre la balle au bond lorsqu’une opportunité se présente et insuffler à mes futurs élèves le goût de découvrir, de connaître, de se pousser à comprendre et à se laisser imprégner par ce qui les entoure. Tout ça dans le but d’en faire, grâce à la culture, des citoyens plus allumés, plus ouverts, plus respectueux et, ultimement, plus heureux!

 


AUTOMNE 2016

En ce début d'août, je planifie mon automne et la prochaine session. Comme défi culturel, je me propose de revisiter un lieu que j'avais déjà visité il y a quelques années, mais cette fois je veux y retourner avec mes yeux de future enseignante... Bienvenue au Village québécois d'antan!

Village québécois d'antan

Tirée du site villagequebecois.com
Tirée du site villagequebecois.com

J’avais eu la chance d’aller au Village québécois d’antan lorsque les enfants étaient petits et nous en gardions un bon souvenir même si les enfants avaient terminé la journée complètement vidés ! Cette année, à la fête du Travail, nous y sommes retournés. Quelle belle journée !

Situé à un peu plus d’une heure de Montréal, à Drummondville le Village québécois d’antan propose une expérience immersive dans le Québec du 19e et 20e siècle, plus précisément entre 1810 et 1930. Selon le site internet, l’objectif est la mise en valeur du patrimoine de cette époque (us et coutumes, métiers, professions, folklore, habillements, moyens de transport, méthodes de culture, d'alimentation, etc.). Et c’est exactement ce qui est fait, mais surtout sans jamais tomber dans la caricature. On a vraiment l’impression de se retrouver dans un village québécois du siècle dernier. J’avoue avoir eu l’impression d’être dans un épisode des Filles de Caleb ! Les bâtiments, l’aménagement, les animateurs tout habillés en vêtements traditionnels et les métiers et services présentés collent à l’époque présentée.

On compte plus de 70 bâtiments différents dont 40 sont animés. Par exemple, dans l’école de rang, une dame (habillée comme l’aurait été l’institutrice) nous explique ce qu’était l’école à l’époque, les critères de sélection et les restrictions personnelles imposées aux institutrices, de même que la façon dont les écarts de conduite étaient gérés (les enfants étaient très attentifs). On nous y présente aussi plusieurs autres métiers comme boulanger, fromager, ferblantier, fermier, ébéniste, vendeur itinérant, marchant (magasin général inclus). Il y a aussi plusieurs animations de rue. On propose aux enfants d’essayer les jouets de l’époque, pas évidents à maîtriser ! Ils ont aussi eu droit à un cours pour apprendre à jouer de la cuiller.

Le village traite aussi de la place de la religion dans la culture québécoise de l’époque avec une belle petite église et le curé du village. Comme chaque saison, les enfants sont invités à aider le village à résoudre un crime, une énigme. Cette année, à l’aide des indices laissés un peu partout dans le village et certaines animations de rue, ils devaient déterminer qui avait tondu de façon loufoque (il était rayé) le mouton de la fermière. Les enfants ont adoré !

 

Je parle souvent de l’importance de l’expérience pour les enfants, les élèves. Une journée au Village québécois d’antan est un merveilleux complément à l’enseignement de l’univers social tout en permettant aux élèves d’augmenter leurs connaissances de la culture québécoise. En fait, en avoir la possibilité, je l’utiliserais en classe inversée. On visite le village en donnant aux élèves différentes intentions de visite : regarder l’organisation du territoire, l’habillement, l’organisation sociale, les métiers, etc. Ensuite, on revient en classe et l’on remet tout ça en ordre pour construire un portrait de la société québécoise au tournant du siècle dernier. On y intègre les éléments qui n’ont pas été vus lors de la visite. On pourrait aussi facilement utiliser cette visite pour comparer la société québécoise actuelle à celle présentée au Village soit en théorie ou, pourquoi pas, en allant visiter un réel village d’aujourd’hui. Je sais que ce genre d’activité est compliqué et souvent coûteux et c’est triste, car je crois que c’est le genre de lieux qui nous imprègne et qui permet réellement de comprendre d’où l’on vient qui nous sommes et mieux définir où nous voulons aller et ce, que l’on soit né ici ou ailleurs… Quelle opportunité !

 

Plus d'information sur le Village québécois d'antan ici.

 


ÉTÉ 2016

Pause vacances bien méritée.

On se revoit à l'automne pour une prochain défi culturel.

Bon été!


HIVER 2016

Je l'avoue, je triche! Oui, cette session, j'ai un faux défi culturel. Je voulais élargir ma définition de la culture au-delà du domaine artistique. Je vois la culture comme une curiosité pour une foule de domaines différents qui permet de parler d’une variété de sujets tout en étant en mesure de rester critique sur ce que l’on entend ou ce qu’on lit. J’ai ici le goût de parler de culture scientifique. Non pas de l’enseignement des sciences, mais bien de la curiosité et de la découverte. Voici donc mes coups de cœur en fait de sorties culturelles en sciences…

 

 

Centre des sciences de Montréal

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Un classique! Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons visité le Centre des sciences en famille. Nous avons visité quelques expositions temporaires comme Star Wars, Game On ou Animaux à corps ouvert, mais ce sont surtout les expositions permanentes qui valent le détour. Premièrement, Sciences 26 où l’on propose aux visiteurs 26 expériences complètement interactives. C’est toujours magique de voir ses enfants découvrir de nouveaux concepts, surtout lorsqu’ils le font par la découverte et la manipulation…

Je me rappelle fort bien la première fois que les enfants ont tenté d’assembler les différents morceaux de mousses pour construire l’arche ou bien qu’ils se sont installés dans le tunnel de mousse de savon ou qu’ils ont compris le fonctionnement d’une poulie. Le plus beau, c’est que, d’une visite à l’autre, les enfants abordent les expériences de façon différente… La première fois, ils tentent un peu n’importe quoi sans, vraiment, regarder les informations fournies, par la suite, il s’ajuste en fonction de leur expérience et des informations finalement lues. Enfin, lors des visites ultérieures, je les surprenais à expliquer aux autres enfants la théorie derrière les expériences, tout heureux de pouvoir partager ce nouveau savoir avec d’autres. Je trouve toujours ça émouvant, ce partage (et cette curiosité) que je trouve essentiel puisque, sans partage, il n’y a point de culture.

 

Il y a aussi l’exposition permanente Fabrik, défis créatifs que nous n’avons visitée qu’une fois, mais qui a été fort appréciée des enfants (et des parents). On nous y propose des défis créatifs mettant de l’avant, la gravité, l’équilibre, le mouvement de l’air, la flottaison, l’électricité, etc. On doit y créer un bolide, un parachute, une catapulte, une structure flottante. Je n’ai pas compté le temps mis par notre fils ainé afin de relever le défi de la corde à linge, mais après plusieurs essais, il y est arrivé et c’est ça la beauté de cette exposition, y arriver certes, mais surtout le chemin parcouru pour y arriver. Lorsque c’est le prototype 22 qui dévale finalement la corde à linge sans tomber, il est certain que l’on a appris de nos 21 essais infructueux si ce n’est que la persévérance! Plusieurs autres expositions sont aussi fort intéressantes… D’ailleurs, je pense bien monter un jour de tels défis en classe sous forme d'atelier.

  

Plus d’informations sur le Centre des sciences de Montréal ici.

 

Children's Science Explorium

Nous avons la chance de pouvoir voyager en Floride avec les enfants et nous n’y allons pas simplement pour la chaleur et la mer… Nous y avons découvert trois merveilleux lieux à visiter avec les enfants dont le Children’s Science Explorium au Sugar Sand Park à Boca Raton. Cet organisme sans but lucratif offre aux enfants et leurs parents deux salles d’exposition avec une foule d’expériences interactives, un peu comme l’exposition Sciences 26 du Centre des sciences de Montréal.  C’est encore avec la même curiosité que les enfants se lancent à la découverte à chaque visite. La barrière de la langue n’a pas empêché les enfants de travailler en équipe avec d’autres pour monter la structure d’un point ou faire de la musique avec des tubes de plastique. Tout est pensé en fonction des enfants, mais surtout en fonction de la découverte. Je vois encore ma fille si heureuse de sa haute tour… Je pense garder en classe plusieurs boîtes de matériel varié de découverte (blocs, dominos, etc.) et les offrir comme activités déversoirs.

 

Plus d’informations sur le Children's Science Explorium ici.

Museum of Discovery and Science

Toujours en Floride, nous avons maintes fois visité ce Centre des sciences où l’on parle des phénomènes météorologiques particuliers de la Floride. Les enfants ont adoré concevoir leur maison et voir comment elle résisterait en cas d’ouragan ou encore ressentir des vents de 100km/h comme lors d’une tempête tropicale. Il y a aussi une section réservée aux plus petits où l’on explique aux enfants la production du jus d’orange (on est quand même en Floride) de l’arbre au verre et où les enfants doivent opérer avec un vélo le tapis roulant qui achemine les oranges vers l’usine. Encore une fois, de visite en visite, les enfants abordent les expériences de façon différente. Maintenant plus vieux et en mesure de lire les informations par eux-mêmes, ils prennent plus le temps. J'ai bien aimé que les sciences soit traitée en fonction du milieu ou se trouve le centre. Je pense bien fonctionner de cette façon et ancrer mes enseignements en sciences, et tout autre matière dans le quartier, le milieu de vie de mes élèves.

 

Plus d’informations sur le Museum of Discovery and Science ici.

Gumbo Limbo

Le petit dernier, mon préféré, est le parc Gumbo Limbo. Cet organisme sans but lucratif a pour mission de préserver le milieu de reproduction des tortues de mer et de faire de la sensibilisation populaire quant à l’impact de l’activité humaine sur la vie des tortues de mer, et sur l’habitat marin en général. Situé en face de la mer à Boca Raton, ce site magnifique offre l’opportunité de voir des tortues de mer rescapées aux alentours et dont certaines pourront retourner dans leur milieu naturel après avoir été soignées. Le site propose aussi une promenade sur des sentiers de bois dans une énorme mangrove où l’on peut observer une foule de plantes, d’oiseaux et d’insectes que nous ne retrouvons pas ici. Il y a aussi un superbe jardin de papillons où, en saison, les papillons pullulent et se posent sur nous sans gène. Les enfants adorent ! L’aspect le plus instructif est le chemin des déchets où l’on présente, en ordre de temps de décomposition, les différents déchets générés par l’homme et l’importance du recyclage sur l’environnement. Les enfants étaient fort attentifs et sont maintenant bien plus conscientisés à la nécessité du recyclage et de la gestion responsable des déchets. Je pense faire une telle activité en classe, nous pourrions exposer les affiches expliquant l’impact environnemental de différents déchets courants dans les escaliers ou les corridors et sensibiliser l’ensemble de l’école.

 

 

Plus d’informations sur le Gumbo Limbo ici.

 

Tout ceci pour en arriver à la conclusion que les enfants sont curieux et que lorsqu’on leur donne la possibilité d’explorer sans peur de l’erreur, ils persévèrent et poussent leur questionnement et leur réflexion plus loin. Mes multiples visites dans ces différents lieux m’ont permis de bien voir combien l’exploration et la répétition sont essentielles pour garder les enfants curieux et favoriser les apprentissages durables.

 


AUTOMNE 2015

Mon défi culturel pour la session d'automne 2015 est de visiter le musée Stewart avec mes enfants. En effet, dans le cadre de mon cours de didactique de l'univers social, nous avons eu l'opportunité de visiter ce musée situé sur l'île Sainte-Hélène accompagnées des responsables des programmes éducatifs. Je voulais faire connaître ce musée unique à mes enfants.

 

Musée Stewart

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Lors de notre visite, en plus de la collection permanente, nous avons pu visiter l'exposition Armes et légendes: D'Artagnant, Al Capone et les autres. Les enfants ont adoré cette exposition mettant en valeur l'impressionnante collection d'armes du musée. L'exposition se divisait en six grands thèmes, soit les chevaliers, les espions, les cowboys, les gangsters, les pirates et les révolutionnaires. On proposait aux enfants un feuillet avec différentes questions dont les réponses se trouvent à travers l’exposition. Ceci a permis aux enfants de progresser à leur rythme et de réellement lire les présentoirs, plus qu’ils ne l’auraient probablement fait s’ils n’avaient pas été à la recherche de réponses. Quelle bonne idée que de procéder ainsi pour « forcer » les jeunes visiteurs à prendre le temps de lire, eux qui souvent passent en coup de vent à travers une exposition!

Pour chaque thème, on présentait différents personnages, fictifs et réels, ayant marqué leur époque et les armes qu’ils ou elles utilisaient. Le choix des personnages, des armes présentées et l’aménagement rendent cette exposition fort dynamique.

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Que ce soit les multiples citations affichées un peu partout (j’ai bien aimé celle d’Annie Oakley), les vidéos ou les tablettes interactives, tout est mis en place pour piquer la curiosité et communiquer une manne d’informations diverses. Les enfants en sont ressortis avec une foule de nouvelles connaissances concernant d’Artagnant, Don Quichotte, Lucky Luke, James Bond, Al Capone, Monica la mitraille, Mary Read, Che Guevara, Annie Oakley, Ian Flemming. On y a mélangé culture populaire et faits historiques de façon fort efficace. Le fait d’avoir sur place plusieurs armes, tirées de l’impressionnante collection du musée, rendait le tout encore plus concret.

L’exposition se terminait avec un coin lecture proposant une foule de titres reliés aux personnages présentés et aux armes de même qu’une table où les visiteurs étaient invités à bricoler un pavillon pirate, on nous y apprenait aussi la différence entre le drapeau, d’utilisation terrestre, et le pavillon, hissé au mât d’un bateau.

Crédit photo Maxime Faucher
Crédit photo Maxime Faucher

C’est ce genre d’exposition que présente le musée Stewart et c’est de ce même esprit ludique et multidimensionnel que s’inspirent aussi les collections permanentes. Sans se sentir bombardé, le fait d’avoir plusieurs points d’entrée (questions, textes, vidéos, images, artéfacts, activités) permet une expérience plus complète et amène une plus grande rétention de toutes ces nouvelles découvertes. Je me propose d'y retourner en été pour y voir l'ensemble des activités extérieures... Comme j'enseignerai à Montréal, il est certain que je tenterai d'organiser une visite avec ma classe, par temps chaud pour profiter des installations extérieures et de la situation géographique du musée situé sur l'île Ste-Hélène et ainsi observer la ville sous un autre angle.

 

Plus d’informations sur le musée Stewart ici.

 


ÉTÉ 2015

Je prend habituellement une pause 'défi culturel' durant l'été, mais, cet été, nous avons l’immense chance de passer 2 semaines à Paris et une semaine en Normandie. Mon défi culturel est fort simple, profiter à plein de cette merveilleuse opportunité et saisir toutes les occasions possibles qui s'offriront à moi durant ce grand voyage!

Paris

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Plusieurs de mes défis culturels concernaient des endroits que je pourrais éventuellement visiter avec mes élèves et utiliser directement dans mon enseignement. Ce n’est pas tout à fait le cas cette fois… Je parle ici d’une expérience personnelle d’enrichissement culturel!

 

Mes 15 jours dans la Ville lumière furent une expérience magique, difficilement explicable, pleine de découvertes multisensorielles. L’histoire de cette ville, l’architecture, l’omniprésence de l’art, juste en  y repensant j’ai la tête qui tourne! Nous avons énormément marché à la découverte de cette magnifique ville pour nous en imprégner : les rives de la Seine et ses aménagements ludiques, l’Opéra, le musée des égouts, le musée d’art moderne, le Louvre, une croisière sur la Seine, la Tour Eiffel, Notre-Dame, le Sacré Cœur, Montmartre, L’Arc de triomphe, les Jardins du Luxembourg et les multiples découvertes du hasard.

 La culture et l’art sont partout dans cette ville d’exception. Je n’avais pas encore quitté que je voulais y retourner. C’est une foule d’expériences, d’anecdotes, de nouveaux savoirs et de superbes souvenirs que j’ai rapporté de ce magnifique voyage. En pouvant vivre ce beau séjour en compagnie de mes enfants, j’ai été en mesure de partager toutes ces découvertes avec eux… Quel bonheur!

 

Je pense pouvoir partager ce bonheur à différents moments. en effet tout ce que j'ai pu vois, sentir, vivre à Paris me permettra de bonifier une foule d'interventions pédagogiques soit par des photos, des anecdotes ou des informations apprises lors de ce merveilleux voyage. 

 

Normandie

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Durant ce voyage, en plus de Paris, nous avons eu le bonheur de passer une semaine en Normandie, à Caen et à Tillière-sur-Avre. Encore une fois, une expérience humaine et culturelle exceptionnelle. À Caen, nous avons visité la ville avec le château de Guillaume le Conquérant, mais surtout le Mémorial de la guerre. Nous avons aussi passé une journée à visiter les plages du débarquement de Normandie (Sword, Omaha, Utah, Juno, Pointe du Hoc) et le cimetière des soldats américains. Je suis convaincue que lorsque j’aurai à enseigner la Seconde Guerre mondiale à mes élèves, je ne le ferai pas de la même façon que si je n’avais pas visité ces lieux historiques… Je pourrai certainement bonifier mon enseignement de mes apprentissages de voyage. Je pourrais aussi fournir mes photos de voyage aux élèves qu'ils pourraient analyser quand au relief et ensuite identifier de quelle plage il s'agit. Les photos pourraient ensuite être utilisées pour faire une ligne du temps. Encore après toutes ces années ces lieux sont empreints d’histoire et d’émotion. J’avais vu des photos et des reportages sur ces lieux, mais rien ne pouvait me préparer à ce que j’allais y vivre. Ce fut une expérience très émouvante, particulièrement à Juno Beach (plage où la majorité des Canadiens sont débarqués). C’est un peu comme si, en foulant ces plages, nous avions l’impression de faire partie de cette histoire. Mon fils ainé est un érudit des deux grandes guerres et il a adoré pouvoir se retrouver sur les lieux sur lesquels il connaît tant de choses.

 

À Tillières-sur-Avre, nous avons eu l’opportunité de passer quelques jours dans une maison de campagne au sein d’un petit village de moins de 1000 personnes aux bords du Avre. Nous avions l’impression d’avoir changé d’époque avec toutes ces petites maisons et l’église médiévale du village.

 

Plus d’informations sur les plages du débarquement ici.

 

Le Louvre

Crédit photo Julien Faucher
Crédit photo Julien Faucher

À Paris, nous avons passé une journée au Louvre en compagnie de la cousine de mon mari, diplômé en histoire de l’art de l’université de la Sorbonne, le grand luxe! Avant même de mettre les pieds dans le musée nous sommes transportés à une autre époque et avons l’impression de faire partie de la cour du roi. Si ce n’était de la pyramide de l’entrée, qui a fait scandale, mais que je trouve magnifique, l’illusion est parfaite! L’architecture du bâtiment, son immensité et la quantité phénoménale de sculptures qui l’ornent sont exceptionnelles. Après avoir fait la file près d’une heure, nous pénétrons finalement dans le musée. WOW! C’est encore plus vaste que je ne pouvais l’imaginer, c’en est même étourdissant, surtout avec l’achalandage des vacances. Nous réalisons vite que nous ne pourrons visiter que quelques sections du musée et nous nous promettons d’y revenir lors d’un prochain voyage. Le Louvre est LE musée. Nous avons vraiment l’impression d’entrer dans un lieu mythique et nous ne sommes pas déçus. La section des sculptures est vaste et compte des oeuvres des plus grands: Michael-Ange, Puget, etc. La section sur l’Égypte est tout aussi impressionnante, sans compter les murs et les plafonds de plusieurs salles qui sont eux-mêmes des œuvres d’art à ne pas manquer! Qui dit Louvre dit la Joconde. Nous l’avons vue. Déception. Je savais que c’était une œuvre petite, mais c’est surtout de voir la quantité de gens massés autour de cette œuvre immensément connue que l’on ne peut vraiment approcher qui m’a impressionné. En face de la Mona Lisa, se trouve, sans que personne n’y prête vraiment attention, Les noces de Cana de Paul Véronèse, une œuvre de près de 7m par 10m magnifique et bien plus impressionnante que sa voisine d’en face!

 

Ce fut une visite mémorable. Le plus beau, c’est que je pourrais faire vivre cette visite à mes élèves dans le confort de notre classe. Effectivement, il est possible de visiter virtuellement une foule de salles du Louvre. Ce n’est pas comme y être, mais ça nous permet de nous imprégner des lieux et d’avoir accès à une foule d’oeuvres et d’objets d’art. Sans, encore, savoir de quelle façon j’exploiterai cette ressource, je me propose de retourner au Louvre avec mes élèves dès que possible!

 

En savoir plus sur le Louvre ici.


HIVER 2015

Mon défi culturel pour la session d'hiver 2015 est de me prévaloir d'au moins une activité culturelle gratuite ou un évènement culturel gratuit. Ce défi devrait être facile à réaliser avec la multitude d'activités culturelles gratuites offertes à Montréal, été comme hiver! Les Maisons de la Culture sont en elles seules une exceptionnelle source d'activités culturelles variées, pour la plupart gratuites, idéales pour des sorties en famille ou avec notre classe de stage...

 

24h dans la vie d'un coucou suisse

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Après une journée en famille au centre-ville, nous avons décidé de visiter l'exposition 24h dans la vie d'un coucou suisse,  exposition itinérante gratuite réalisée par la HEAD - Genève et présentée dans le cadre du Festival Montréal en Lumière 2015.

 

En entrant dans la salle d'exposition assez modeste du pavillon de design de l'UQAM, je pensais en avoir fait le tour en moins de deux. Erreur!

 

C'est plutôt en près de 90 minutes que nous avons observé, analysé et admiré les 24 interprétations du coucou qui nous y étaient présentées.

Le document explicatif remis à l'entrée ** nous explique le défi donné aux étudiants du  Master Mode, bijoux et accessoire, du Master Media Design et du Master Espace et Communication de la Haute école d'art et de design (HEAD) de Genève: réinventer le coucou traditionnel sur un mode contemporain tout en conservant sa qualité principale, raconter une histoire et égrener les heures de son chant régulier. Les étudiants ont relevé le défi avec brio! Chacun des coucous présentés est une interprétation moderne de ce classique tout en gardant la fonction de base, donner l'heure.

 

Parmi la vingtaine de propositions, quatre ont particulièrement attiré mon attention...

 

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

 

Le bruit des marteaux de la machine à écrire qui imprime l'heure à chaque seconde marque le temps tel le bruit du pendule du coucou. C'est l'aspect visuel du temps qui s'écoule et la recherche faite pour assurer une longueur adéquate de papier en fonction de la grosseur des caractères d'impression qui m'ont charmée.

Sémaphore

Le rouleau de papier mesure une année entière. Il s'imprime au fur et à mesure de son déroulement. Le ruban de papier qui s'étale au sol matérialise le temps passé tandis que d'un simple coup d’œil on soupèse le temps qu'il reste.

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Coucou bijou

On allie ici la préciosité de la haute joaillerie, la précision de l'horlogerie à l'image bucolique, trois qualités très helvétiques. Ras-de-cou le matin, il descend le fil des heures le long de sa chaîne pour devenir sautoir le soir.

 

La photographie ne rend pas hommage à toute la finesse de ce coucou bijou. J'adore la double fonctionnalité de cet objet qui allie le beau et l'utile à un tout autre niveau. Reste à voir si son utilisation est possible au quotidien... On pourrait aussi l'accrocher au mur.

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

au mur vient inaugurer une autre histoire sans paroles.

 

J'adore ce concept! J'aimerais bien me construire une telle horloge avec un nombre de pages égale au nombre de jours de classe et ainsi suivre l'histoire au quotidien avec mes élèves. Encore une fois, ce coucou a une double fonctionnalité.

 

Je trouve génial que le livre puisse être conservé dans une boite pour pouvoir y revenir et aussi éviter un gaspillage de papier inutile. Je ne serais pas surprise de voir ce coucou commercialisé sous peu!

Paper clock

Chaque jour de l'année, on effeuille le bloc de papier pour découvrir la page quotidienne d'une histoire racontée par le coucou. Le Paper Clock échappe ainsi à la monotonie de ses deux modèles, le cuckoo clock originel et l'almanach. Jour après jour, les pages arrachées sont rangées dans la "boîte livre" prévue à cet effet. Le conte s'égrène d'un côté et se recompose de l'autre. Au cap de l'année, l'ouvrage complet permet de relire l'histoire au rythme désiré tandis qu'un nouveau bloc de feuille

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Crédit photo Sophie Richard
Crédit photo Sophie Richard

Papagei Clock

Depuis longtemps certaines espèces d'oiseaux, tel le perroquet ou le maintane, sont connus pour leur aptitude à imiter la voix humaine. Papagei Clock est un dispositif qui rejoue cette faculté de mimétisme, mais entre êtres humains. Il fonctionne comme un horloge parlante dans l'espace public. Toutes les 15 minutes, un message demande l'heure qu'il est au passants; la personne qui se trouve à ses côtés est invitée à répondre. La réponse est répétée et diffusée tout à l'entour.

 

C'est en partie à cause de ce coucou que notre visite à durée si longtemps... Chaque enfant voulant lui aussi répondre à l'appel!


Nous sommes ressortis de cette exposition émerveillée et inspirés . Mes enfants se sont intéressés à chaque coucou et ont pris le temps de lire chaque descriptif et d'observer les coucous à l’œuvre. C'est la magie de l'art et la culture, captiver l'esprit et le cœur en même temps. Pouvoir offrir cela à mes enfants et éventuellement à mes élèves est un devoir, comme le confirme la première compétence professionnelle, mais surtout un privilège!

J'aimerais bien tenter un tel projet, soit réinterpréter un objet du quotidien. Pour m'assurer que les élèves soient motivés par le projet, nous pourrions décider démocratiquement de l'objet choisi et peut-être même permettre plusieurs objets différents. À suivre...

** C'est aussi de ce document que sont issues les descriptions des coucous.


AUTOMNE 2014

 

Mon défi culturel pour la session d'automne 2014 est de visiter le musée et site historique du Château Ramezay dans le Vieux-Montréal. N'y ayant pas mis les pieds depuis ma tendre enfance, je crois que ce musée, sied dans une demeure construite au 18e siècle, serait l’endroit idéal pour sortie de classe, spécifiquement pour les élèves du deuxième et troisième cycle qui explorent cette époque de notre histoire dans le cadre de leurs cours en univers social.

 

Le Château Ramezay

crédit photo Julien Faucher
crédit photo Julien Faucher

C’est, le 12 octobre 2014, accompagnée de mes enfants, que je me suis rendue au Château Ramezay. Bien que nous nous trouvions dans le brouhaha du Vieux Montréal, juste à l’ombre de l’Hôtel de Ville, une fois passée la porte d’arche, c’était le calme, comme si nous étions transportés à une autre époque…

 

« C’est en 1705 que Claude de Ramezay, alors Gouverneur de Montréal, décide de se faire construire une résidence. Celle-ci est entourée d’un vaste jardin et d’un verger d’arbres fruitiers de près de 41 880 pieds carrés. Au fil des années, le Château Ramezay changera plusieurs fois de propriétaire et de fonction. Il fut le témoin d’événements historiques importants et nombreux sont les personnages historiques qui ont franchi sa porte, tels que l’Intendant Hocquart, le poète Émile Nelligan, le Gouverneur Lord Elgin ou encore Benjamin Franklin.

Depuis plus de 115 ans, le Château Ramezay présente des expositions à caractère historique et organise des activités culturelles, scientifiques et muséologiques. Sa mission est de conserver, de mettre en valeur et de rendre accessible un édifice classé monument historique et une collection axée principalement sur l’histoire de Montréal et du Québec. De ce fait, il voit à mettre en œuvre des activités éducatives et d’accueillir des manifestations liées de près à la vie culturelle de Montréal. » 1

crédit photo Sophie Richard
crédit photo Sophie Richard

Le musée s’acquitte de sa mission en offrant, au rez-de-chaussée et sous-sol de l’édifice, un parcours multimédia fort adapté aux visites scolaires : affiches, stations vidéo et audio, maquettes, livres et documents à manipuler, jeux-questionnaires, artéfacts variés. Le sous-sol a conservé son air d’époque avec ses voutes. On y a aménagé divers tableaux qui permettent de bien saisir la vie au 18e siècle. Le jardin, dont l’accès est gratuit, présente des cultures du 18e siècle et offre des activités à l’année. Lors de notre visite, on y traitait des différentes cultures du 18e siècle, principalement des différents types de courges cultivées à l’époque.

 

Le château Ramezay offre des visites guidées commentées et des activités éducatives sous forme d’ateliers, tant pour les élèves du primaire et du secondaire, que pour les classes de francisation.

 

Si je me rendais au Château Ramezay avec ma classe, j’opterais pour l’activité Vivre en Nouvelle-France au 18e siècle. Je m’y rendrais après avoir traité de cette société en classe dans le but d’amener les élèves à consolider leurs savoirs quant à la société de la Nouvelle France au 18e siècle. De plus, comme cette activité est offerte le matin ou l’après-midi, je prévoirais passer le reste de la journée dans le Vieux-Montréal pour faire un rallye historique et ainsi permettre aux élèves, qui n’ont pas nécessairement souvent l’occasion de visiter cette partie de la Ville, d’être conscients des différents lieux, monuments et édifices encore en place, et qui sont des témoins concrets notre histoire. La chance de pouvoir voir les différents édifices permettra certainement aux élèves de mieux comprendre ce que pouvait être la vie au début au 18e siècle, en fait dès les débuts de la colonie, et ce, jusqu’à aujourd’hui!

 

Plus d’informations sur le Château Ramezay ici.

 

1. Tiré du site : http://www.chateauramezay.qc.ca/fr/musee/historique/